Cérémonie des Vœux aux Associations, aux Acteurs Économiques et aux Corps Constitués

L’année dernière, j’avais placé mes vœux sous le signe de l’attractivité, soulignant comme j’aime à le faire, que Bihorel est la Ville la plus attractive de la Métropole. Je pourrais le refaire, car c’est toujours vrai ! Mais je souhaite plutôt placer cette année sous le signe de l’énergie d’une part, et de la nuance d’autre part, les deux notions n’étant pas incompatibles bien au contraire.

Pourquoi l’énergie ? Je ne veux pas bien sûr parler de la transition énergétique ici, mais de l’énergie que nous devons déployer quotidiennement, parce qu’elle est indispensable à toute action et a fortiori, l’action publique qui devient de plus en plus compliquée à mettre en œuvre,

À cause parfois des lourdeurs administratives, mais aussi à cause de l’inertie et de l’opposition de certaines personnes qui pensent défendre de justes causes, en faisant obstruction de certains projets.

Un exemple pour illustrer mon propos : le beau projet de reconversion du site du presbytère en plein cœur de Bihorel. Alors que nous avons cherché à concerter, associer pour trouver un consensus, donner des gages et des assurances, et bien, la Ville est entravée par diverses actions judiciaires intentées par différents groupes de personnes, alors même qu’aucun accord n’est pas encore signé Kaufman & Broad, le porteur de projet que nous avons retenu collectivement.

Avec mon équipe municipale, mon administration, nous avons l’énergie de défendre ce projet jusqu’au bout, en dépit de l’adversité, car il correspond en tout point à l’équilibre que nous recherchions entre l’insertion dans le site ; la mixité des logements, et surtout pour satisfaire les intérêts des différentes parties, notamment la Ville et le Diocèse et donc la Paroisse.

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J’ai parlé aussi de nuance au début de mon propos que le sens de la nuance est une grande vertu, surtout pour le Centriste que je suis ! La nuance manque parfois terriblement dans nos débats nationaux et locaux. Comme je le disais dans mon dernier édito du Mag de janvier, la nuance est très souvent l’amie de la Justesse et de la Vérité. Nuance ne veut pas dire pour autant mollesse ou atermoiements, elle vient plutôt invoquer la raison, l’esprit de concorde et d’équilibre, et de respect de la parole donnée.

En 2023, nous nous sommes lancés dans un exercice de démocratie participative avec la consultation citoyenne sur l’avenir de la Piscine Transat, en suspens depuis 2016. Tout le monde était d’accord pour dire qu’il fallait finir par trancher cette question. Mes amis Maires de Bois-Guillaume et Isneauville, par esprit de solidarité, ont bien voulu rouvrir ce dossier délicat, mais en le faisant légitimement trancher par leur population. Vous le savez, si les bihorellais, comme c’était attendu, ont voté oui à 60 %, les bois-guillaumais et isneauvillais ont dit non et de manière non ambigüe. Que faut-il faire désormais ? Se lancer seuls dans un projet totalement disproportionné de réouverture, ce serait évidemment une pure folie, et qui nous mènerait dans le mur financier.

J’ai indiqué que nous respecterions la volonté des habitants dans leur globalité. Nous allons donc trouver, je n’en doute pas, un terrain d’entente avec la Ville de Bois-Guillaume, pour que Bihorel devienne propriétaire du site, et imaginer, sans avoir besoin des conseils d’anciens édiles, un avenir à ce site, idéalement placé près de l’Hippodrome et du Parc de l’Argilière.

Nous espérons que cette nouvelle perspective ressoudera tous les Élus, majorité comme opposition, et que le bel esprit de concorde qui régnait avant la consultation, sera ranimé après.

La nuance, encore et toujours, c’est considérer que même si nous n’avons pas réussi à réunir nos forces pour rouvrir la Piscine, nos trois communes, Bihorel, Bois-Guillaume et Isneauville, vont continuer à travailler ensemble, main dans la main. C’est le cas sur le nouveau Relais Petite Enfance qui va proposer ses activités très bientôt à toutes les assistantes maternelles du territoire, ce sera le cas aussi pour assurer la pérennité de l’École de Musique Intercommunale Bihorel-Bois-Guillaume-Isneauville qui connait des difficultés financières préoccupantes. Nous sommes conscients de l’anxiété que cela génère pour les bénévoles de l’association, pour les professeurs, certains parents d’enfants. Il convient de poser les choses, et de prendre des mesures, repenser peut-être, le modèle de cette École de Musique à laquelle nous tenons tous.

J’étais à l’initiative de la fusion des deux écoles de musique il y a quelques années, sinon nous n’aurions d’enseignement musical à Bihorel. Nous le voyons bien, vous le voyez bien chacune et chacun dans vos associations, et dans vos environnements respectifs, rien n’est simple, et c’est pour cela qu’il faut jouer collectif, être nuancé pour comprendre le point de vue des autres…